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La Sororité de l'Epée


par Guillaume Perrier

Femmes et Guerrières

Profession

La Sororité de l'Epée était une communauté de femmes, pour la plupart guerrières, qui se voulaient libérées de l'autorité et de la protection masculine. Elles devaient pouvoir, malgré tout, se défendre contre les dangers qu'occasionnait cette indépendance. Chaque sœur savait donc manier l'épée et était rompue au combat à mains nues (La belle fauconnière, page 354).

C'est pourquoi, pendant les Âges du Chaos et à l'époque des Cent Royaumes, où Ténébreuse était déchirée par une multitude de petits conflits, beaucoup de sœurs étaient engagées par l'armée comme mercenaires. Elles pouvaient, néanmoins, occuper d'autres postes, comme :

Hiérarchie

Chaque femme faisant parti de la Sororité de l'Epée avait le titre de Guerrière (la population pouvait aussi les appeler Renonçante) (Le loup des Kilghard, page 173). De la même façon, les sœurs n'étant pas des Guerrières confirmées, avaient le titre d'Apprenties Guerrières (La belle fauconnière, page 330). Enfin, certaines femmes étaient désignées pour diriger une communauté de Guerrières, on les appelait les Mères (page 335).

Apparence

Les sœurs de l'Epée ne ressemblaient guère aux ténébranes moyennes. En effet, le type de profession qu'elles exerçaient les poussait à porter une tenue plutôt masculine. La tenue officielle d'une Guerrière se composait d'une tunique de cuir rouge "tombant jusqu'aux genoux et fendue devant pour monter à cheval", d'une cape écarlate, avec "culottes et long justaucorps lacé à la cheville" (Le loup des Kilghard, page 173-389), d'une épée, d'une dague suspendue autour du cou et d'un anneau d'or à l'oreille gauche. Certaines pouvaient porter aussi une casquette rouge (La belle fauconnière, page 274-281-348). Enfin, ces Guerrières faisaient le choix de se couper les cheveux, sans doute par anticonformisme, ou pour se débarrasser de tout atour féminin (page 118).

Règles et Coutumes

Durant leur vie dans la Sororité de l'Epée, les Guerrières devaient se plier à un certain nombre de règles et de coutumes traduisant les idées et les principes de la communauté :

Une vie à l'hôtel

Face à l'hostilité de la population et pour bien se démarquer du reste de la société, les sœurs de l'Epée vivaient dans leur propre chaîne d'établissement, qu'elles appelaient les hôtels de la Sororité (page 319).

A l'époque de La belle fauconnière, leur mouvement restant assez marginal, on ne trouvait d'hôtel de la Sororité que dans certaines cités, comme : Thendara, Hali, Caer Donn ou Serrais.

Une pérennité assurée

Sans doute vers la fin de l'époque des Cent Royaumes, la Sororité de l'Epée fusionna avec la communauté des Prêtresses d'Avarra, et donna la Guilde des Renonçantes. Il se trouve que cette Guilde conserva les valeurs et les traditions instituées par les sœurs de l'Epée. Ainsi, à l'époque moderne, malgré la disparition de cette communauté ancestrale, leurs convictions et leurs idéaux demeurent encore vivace en chaque Renonçante.



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© Christophe Guilbot |