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Les colons


par Fabrice Rossi

Les informations présentées ici sont issues du roman La planète aux vents de folie.

Un navire spatial transporte une colonie entière avec des familles complètes, du bétail, etc…, et en plus un équipage (avec des scientifiques, du personnel navigants, etc…). Le navire qui colonise Cottman IV a une caractéristique intéressante : une grande partie des colons est membre d'une sorte de groupement de "retour à la nature". Ce sont des écossais (ne me demandez pas pourquoi) qui déplorent la mécanisation et le progrès essentiellement technique (des romantiques en quelque sorte). La plupart d'entre eux ont des métiers "simples" comme agriculteurs (au sens basique du terme, pas avec un tracteur électronique et des colliers informatisés pour le bétail), charpentier, etc … Cette colonie a donc un but philosophique dans le plus pur style Rousseau : retourner à l'état de nature.

Tout à fait logiquement, les colons prennent le contrôle après l'atterrissage en catastrophe. Ils sont parfaitement à même d'organiser la survie, grâce à leurs compétences initiales. De plus leur philosophie leur fait admettre l'inévitable : il est impossible qu'un navire de secours leur soit envoyé, ce qui signifie que les contacts avec la Terre risquent d'être impossibles avant de très très nombreuses années. Comme ils doivent avant tout survivre, il est peu probable qu'ils puissent se permettre de "perdre" du temps en enseignant des connaissances "inutiles" à leurs enfants. D'autre part, Ténébreuse n'est pas propice aux développements technologiques et l'avenir de la colonie semble résolument rural. Il est clair que l'absence de pièce de rechange et surtout de matériaux permettant d'en fabriquer va peu à peu rendre inutilisable les machines qui ont survécu à l'atterrissage. C'est en fait en connaissance de cause et volontairement que les colons décident d'oublier leur passé, en détruisant entre autres les ordinateurs du vaisseau et la majorité des machines trop évoluées.



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© Christophe Guilbot |