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Le banshee


par Guillaume Perrier

"En anglais Banshee désigne une fée qui, selon les croyances paysannes d'Irlande et d'une partie de l'Ecosse, s'attache à une maison et prédit la mort en gémissant au dehors" (La planète aux vents de folie, page 67).

C'est en partant de cette légende terrienne, que les premiers colons baptisèrent "banshee", ou fée porte-malheur, ce terrible oiseau nocturne, qui est, sans nul doute, l'animal le plus terrifiant présent sur Ténébreuse.

(Dust)
On entend le cri horrible d'un animal, une plainte stridente, un ululement qui se prolonge, de plus en plus aigu, jusqu'à atteindre les ultra-sons (page 66). C'est un cri de goule, étrange et terrifiant.

Le banshee est un oiseaux carnivore (La chaîne brisée, page 225), qui vit au dessus des neiges éternelles (La belle fauconnière, page 241), et qui ne descend jamais au dessous de la limite des arbres, sauf lors des hivers les plus rudes (La cité mirage, page 183-227). Il est plus grand "qu'un homme de haute taille, avec de longues ailes minces qui traînent par terre" (L'étoile du danger, page 123), et arbore "une énorme tête nue" surmontant "un corps gigantesque et disgracieux" (La chaîne brisée, page 227).

Ses yeux et ses ailes atrophiés (La cité mirage, page 97) en font un animal gauche et pataud, dépourvu de talents pour le vol (il se déplace en courant) (L'étoile du danger, page 123 ; Reine des orages, page 326), et aveugle en plein jour (La belle fauconnière, page 241). C'est pourquoi le banshee sort plutôt la nuit (La cité mirage, page 237). La nature l'a cependant dotée de plusieurs mécanismes d'attaques assez particuliers :

Le banshee peut aussi être appelé "oiseau-vampire" (Reine des orages, page 326).

Note de l'auteur

Pour vous faire votre propre opinion, vous pouvez consulter l'illustration se trouvant en deuxième couverture de L'étoile du danger, et représentant un banshee.



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© Christophe Guilbot |