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La planète : Cottman IV


par Fabrice Rossi

Les informations présentées ici sont issues du roman La planète aux vents de folie et des divers autres romans de la série.

L'étoile centrale du système dont fait partie Ténébreuse a été répertoriée sous le nom de Cottman par l'astronomie terrienne. La règle veut alors que les planètes du système soient appellées Cottman I, Cottman II, etc… en partant de la plus proche de l'astre. La quatrième planète du système est habitable, c'est sur celle-ci que s'est écrasé le vaisseau et qui est appelée Ténébreuse.

Cottman est une géante rouge. Malgré la distance importante qui sépare Ténébreuse de son soleil, celui-ci apparaît de façon assez imposante dans son ciel (son diamètre apparent est bien plus important que celui de notre soleil). De plus, la lumière ambiante est désagréablement sombre et rouge pour un terrien. Pour finir, l'énergie lumineuse reçue par Cottman IV est bien plus faible que celle reçue par la Terre (à la fois pour une raison de distance et, bien entendu, car Cottman est rouge), ce qui se traduit par un climat assez terrible : il fait horriblement froid.

Ténébreuse a un diamètre assez important : elle est beaucoup plus grosse que la Terre, ce qui devrait induire une gravité plus forte. Cependant, la densité de Ténébreuse est assez faible car son sol est très pauvre en métal, ce qui compense la différence de taille pour fournir une gravité a peu près équivalente à celle de la Terre (ça tombe bien). D'autre part, la durée du jour est plus importante que sur Terre, mais Ténébreuse tourne tout de même beaucoup plus vite (je veux parler de la vitesse relative de la surface par rapport au centre de la planète). Cette rotation rapide entretient des vents d'altitude (des Jet Streams) comme sur Terre mais en beaucoup plus violent, ce qui perturbe le climat. En d'autres termes, le climat est assez chaotique, avec des vents très violents, etc. Ce climat violent produit une érosion assez importante qui est heureusement compensée par une couverture forestière très large.

Ténébreuse est peu adaptée au développement technologique pour de nombreuses raisons :

Pendant les premières années après leur arrivée, les colons utilisent les métaux composant les diverses machines apportées (ainsi que le vaisseau en lui-même) afin de parer aux problèmes les plus pressants (pour fabriquer des charrues par exemple). Cette destruction volontaire contribue grandement à l'oubli des racines terriennes, aucun vestige ne les rappelant aux descendants des colons.

par Dust

Physique planétaire

La pesanteur est légèrement inférieure à la Terre. Sa teneur en oxygène est un peu plus élevée (La planète aux vents de folie, pages 10, 37, 60) et suffit à provoquer une sensation de bien-être et d'euphorie chez les natifs de la Terre (page 10). L'air est incroyablement doux, chargé d'une odeur de résineux (page 10).
Le soleil est grand (page 55), d'un rouge profond, couleur du sang versé (pages 78, 173). La planète a quatre lunes (page 78), telles de grands joyaux multicolores (pages 10, 11). Le soleil procure une faible luminosité (page 36).
Une des quatre lunes donne une clarté mauve (page 65) pâle, et une autre, grande et rayonnante, une pâle lueur chatoyante (page 76). Elles sont verte tilleul, violette, blanc d'albâtre nacré et bleue paon, pâle (pages 148, 236, 252).
Il y a trois planètes dans le système : un géant de méthane gelé aux proportions supérieures à la moyenne, un petit roc stérile plus proche d'une lune que d'une planète, et Ténébreuse, une planète de classe M (comme la Terre) (page 11).
La planète à une inclinaison un peu plus forte que la Terre (page 45), qui peut être expliquée par la prédominance d'immenses montagnes. Il s'agit d'un véritable troisième pôle, une troisième calotte glacière (page 72).
Ténébreuse n'a pas été homologuée et jugée propre à la colonisation (page 13), le soleil n'a jamais été repéré sur aucune carte (page 64).
Ténébreuse est légèrement plus grosse que la Terre et compte tenue de sa pesanteur plus légère, sa masse doit être légèrement supérieure (page 99).
De Ténébreuse, quelques constellations connues sont repérables, mais déviées sur la gauche (page 64).
La planète se trouve hors du Bras Spiralé de la Galaxie (page 64).
La planète ne peut se permettre la moindre technologie avancée : au lieu d'un noyau fer-nickel, les principaux métaux qu'on y trouve sont mauvais conducteurs et ont une faible densité. Cela explique la faible pesanteur (page 188). La roche contient beaucoup de silicates mais a une faible teneur en minerais métallifères (page 188). On trouve des gisements de graphite, servant entre autre pour les mines de crayon et les lubrifiants de machine (page 213). On trouve de la terre à foulon, très utile pour manier les étoffes, dans leur processus de fabrication (page 214).
Les colons créent un cycle arbitraire de dix jours plus un jour férié (page 125).

Géographie

On ne sait pas s'il y a des mers sur la planète (page 10). Il y a de nombreuses chaînes de montagnes (page 11). Un des sommets proche du crash doit culminer à 5500-6000 mètres (page 37).
Le crash a eu lieu près de l'équateur (page 17), dans l'hémisphère Nord, à 300 mètres du niveau de la mer, à quelque degrés de latitude de l'équateur. A priori, aucun volcan n'est en activité depuis plusieurs millénaires. C'est une vieille planète (page 21).
La première expédition découvre une immense chaîne montagneuse, apparemment infinie, enveloppée de neige éternelles, colossale, déchiquetée, hérissée de crêtes et de sommets couverts de glaciers. A côté de ces montagnes, la chaîne de l'Himalaya fait figure de petites collines (page 72).
La vallée où l'on trouve le gibier est appelée Plaine de Zabal (page 123).
Les colons développent le Camp de Base et le Nouveau Camp, avec son propre pare-feu. Ce deuxième camp, appelé Nouvelle Skye par la Commune des Hébrides est une ferme expérimentale (page 210).
Un immense glacier est appelé " la Muraille autour du monde " (page 218).
Dans le camp de base, un monument est élevé à la mémoire des morts et un cimetière est construit, ainsi qu'une route allant de la vallée à la montagne (page 249).
Le Grand Pic de l'Est est celui où pointe le soleil levant (page 250).



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© Christophe Guilbot |