La chanson de l'exil
par Gaelle Richard
Lorsque Margaret Alton débarque sur Ténébreuse, c'est tout à fait par hasard. Avec son maître, Ivor Davidson, elle doit effectuer des recherches musicales pour l'Université. Elle ne sait rien de la planète qui l'a vue naitre (L'exil de Sharra), et cela fait des années qu'elle s'est éloignée de son père, le Sénateur de Ténébreuse, Lew Alton, qu'elle appelle à part elle "le Vieux", qui est toujours sombre et amer, et porté sur la bouteille. Mais Ivor meurt brusquement, la laissant complètement hébétée. Ici, les gens la regardent avec révérence, et elle ne comprend pas pourquoi. En plus, elle commence à entendre des voix… Des gens débarquent dans sa vie, lui disant faire partie de sa famille, lui demandant où est Lew, s'étonnant qu'elle ne sache rien mais ne lui en expliquant pas davantage. Elle comprend peu à peu qu'elle est tombée dans une histoire très compliquée, et cela l'énerve que personne, pas même Regis Hastur, ne lui fournisse d'explications claires. Refusant qu'on dirige sa vie, elle part avec une renonçante, Rafaella, étudier les chansons folkloriques des Hellers. Mais la maladie du seuil la frappe en pleine montagne et, accueillie au Château Ardais, elle manque mourir. A peine est-elle remise qu'elle retombe en pleine histoire de famille. Marilla Ardais aimerait bien la marier à son fils. Dom Gabriel, qui gère Armida depuis le départ de Lew, voudrait au contraire qu'elle épouse sont ainé… puisqu'elle est, apprend-elle, l'Héritière d'Armida.Mais Margaret n'a pas l'habitude qu'on lui dise ce qu'elle doit faire, et elle tient de son père sa farouche indépendance. D'ailleurs, elle aimerait bien le revoir, pour lui passer un savon : pourquoi lui a-t-il caché tant de choses ?


© Christophe Guilbot |