Ténébreuse en ligne > Les livres > Critiques > Les casseurs de mondes

Les casseurs de mondes

Couverture

Introduction

Critiques

Citations

Personnages

Evénements

Résumé

  


Un bon roman (Fabrice Rossi)

Malgré quelques trouvailles narratives un peu grossières, ce roman est assez bon. Comme dans toute l'œuvre de Marion, les dimensions tragique, poétique et épique donnent un relief particulier à une action assez simple. On retrouve dans ce roman le personnage attachant de Regis Hastur, devenu adulte après l'épisode narré dans L'exil de Sharra. Ce roman nous apprend de plus beaucoup de choses sur les chieris qui sont un des aspects les plus mystérieux de Ténébreuse. Ceci ajoute encore à son intérêt.

Critique positive (Jildaz Legendre)

Voilà un tome qu'il est beaucoup mieux ! On y apprend plein de détails sur la mystérieuse race ténébrane des chieris (bon d'accord certains diront qu'ils ressemblent assez à des elfes… mais ce sont des mauvaises langues…) dont la moindre des particularités est qu'ils naissent hermaphrodites pour choisir leur sexe ensuite. Idée amusante qui permet à l'auteur de traiter l'homosexualité masculine de façon détournée (le cas de l'homosexualité féminine sera traitée chez les Amazones Libres par la suite). Ajoutez à cela quelques considérations écologistes (c'est son credo !) et vous obtiendrez un bon roman à ne pas manquer.

Avis mitigé (Jean-Marc Suzzoni)

Ce roman n'est pas le meilleur de la série. Mais il est important car c'est dans la chronologie de Ténébreuse le dernier épisode des interactions entre terriens et ténébrans… Ensuite MZB s'est consacré à l'histoire antérieure de sa chère planète. Si les relations difficiles et contradictoires entre les ethnies terriennes et ténébranes sont toujours bien rendues, l'intrigue principale coince beaucoup et est vraiment trop manichéenne. J'ai toujours beaucoup de mal à comprendre pourquoi certains groupes capitalistes de l'Empire terrien voudraient coloniser une planète aussi inhospitalière et inculte que Ténébreuse… J'ai beaucoup de mal à comprendre comment on peut "détruire écologiquement" une planète inhabitée ou presque… Et pour ce qui est des actions et des contradictions d'Andrea Colson, la femme mystérieuse, on devine trop facilement le nœud de l'intrigue et la révélation finale semble trop artificielle… Bref, je dis bof !!



 ^ 

© Christophe Guilbot |